L’alimentation chez l’enfant autiste est un défi de tous les repas. Et les parents le savent plus que tout autre. Malheureusement, les coupures actuelles dans le réseau de la santé publique relaye souvent cette question en seconde zone laissant ainsi de nombreux parents et enfants dépourvus.
Pourtant, il est difficile d’imaginer qu’un enfant pourrait être au mieux de sa forme et de ses capacités en ne mangeant à peu près rien ou en raison d’une «monodiète » (exemple céréale-lait, pain-fromage, pancake-pizza…). De même, les rigidités alimentaires, l’absence ou des difficultés de communications et de l’expression du ressenti, des composantes fréquentes de l’autisme, rendent aussi très difficiles pour les parents de savoir si l’enfant vit des inconforts digestifs (diarrhée, constipation, gaz et ballonnement, acidité…) voire même des intolérances, sensibilités ou allergies alimentaires.
Or, comme tout individu, un autiste peut vivre ces situations et il est en droit d’être pris en charge afin d’améliorer son confort physique et sa santé globale. La nutrithérapie peut soutenir la santé et les besoins nutritionnels de l’enfant en compensant ses carences par un apport ciblé en micronutriments, par l’identification d’aliments problématiques ou d’autres soigneurs, et en adaptant la diète à la condition de l’enfant et selon les possibilités des parents.
Je peux vous aider à valider ces questions importantes, identifier des mesures adaptées et adéquates et vous accompagner dans une démarche convenue ensemble. Nourrir sa santé soutient chaque année de nombreuses familles avec des enfants TSA, TDHA, dyspraxiques, dyslexiques, dysphagiques… les parents comme les enfants.