Sclérose en plaque : l’intestin et l’alimentation, facteur de risque et point de départ

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La sclérose en plaque est une maladie qui fait frémir… classée dans les auto-immunes, le corps s’attaque à lui-même, plus précisément à son propre système nerveux, et la médecine moderne n’a aucune solution à proposer. Fatalité ? Impuissance ? Peut-être, peut-être pas. Notre connaissance de cette maladie montre des voies fort prometteuses avec la 3e médecine, celle d’Hippocrate, l’alimentation !

*Deuxième partie*

 

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L’intestin, comme première barrière immunitaire, fait 85 % du travail. Pourtant, il est tellement mal traité par la vie moderne qu’il se trouve impliqué dans de nombreuses maladies auto-immunes auxquelles n’échappe pas la SEP. Il faut dire que l’intestin est une voie ouverte sur l’extérieur et que l’échange entre l’extérieur et l’intérieur du corps y est assez intense. Si c’est par là que les nutriments peuvent passer, c’est aussi par là que virus, bactéries et autres agents pathogènes tentent de se frayer un chemin. Mais la nature étant bien faite, l’intestin est (normalement) bien armé pour y faire face. Sauf que…

Nous ne sommes plus en 1900. Et à force d’antibiotique, le médicament AINS, de junk food, d’antibactérien et anti – tout, d’alimentation morte (hybridation, OGM, pesticide, engrais chimique, stérilisation, radiation, chlore et fluor, aliments et diètesans gras, riche en sucre…), pollution et métaux lourds, la liste est trop longue, l’intestin voit ses armes défaillir. Ses bactéries qui composent son microbiote, sont perturbées et laissent la place à d’autres qualifiées de pathogène; ses cellules épithéliales agressées et ses jonctions serrées détruites ne jouent plus leur rôle de muraille de Chine; ses anticorps totalement affolés et sur-réactifs deviennent moins présents pour se concentrer dans le système sanguin… En bref, cette porosité intestinale devient la porte ouverte auxmaladies jusque-là rares et désormais communes dont le système nerveux est la première cible.

Il est désormais communément admis que de nombreuses personnes atteintes par la SEP présentent des troubles digestifs évidents et que, parmiceux dits asymptomatiques, la porosité intestinale peut être aussi confirmée. Un des moyens de le vérifier est un test de zonuline (Nourrir sa santé peut vous aider à effectuer ce test validé par un laboratoire). Ce modulateur intervient dans l’intégrité des jonctions serrées gardant les cellules épithéliales intègres. Son rôle est primordial : il agit comme un garde frontière qui s’assure que les bactéries, virus, anticorps ne passent pas dans le sang.Parmi les facteurscontribuant à la libération de la zonuline, le blé, le déficit de vitamine D, les médicaments, la gastroentérite… en font partie.

A cela va s’ajouter une sensibilité génétique qui est propre à chaqueindividu, voir à chaque famille. Ainsi, dans le cas d’une perméabilité intestinale, la personne augmente son risque de réaction à un antigène (une protéine alimentaire, une bactérie…) et de déclencher la réaction en chaîne menant à une maladie auto-immune. Or, l’allergie croisée est au cÅ“ur des avancées de la recherche sur la SEP. Un système immunitaire déjà surexcité par la confusion entre la protéine de la myéline et ce qui croit être le virus de l’herpès 4, ne peut pas réagir de façon appropriée face à l’arrivée d’aliments non ou mal digérés, de bactéries pathogènes et de levures, de métaux lourds non éliminés par l’intestin et le foie… Il n’est pas disponible pour faire son travail tout occupé qu’il est à combattre un pseudo-ennemi. Il s’en suit un affaiblissement immunitaire général.

Ces aliments non ou mal digérés vont ainsi passer la barrière épithéliale et libérer dans le sang des protéines inflammatoires, des toxines ou autres morphines (cf caséomorphine et glutéomorphine) dont les effets délétères sont désormais bienconnus pour le système nerveux central. Il devient la première cible comme dans l’autisme régressif (voir les articles de Nourrir sa santé), la polyarthrite rhumatoïde, l’Alzheimer… A s’ajoute la mal-absorption des nutriments et micronutriments, la prolifération de bactéries, les rages de sucres, les débalancements physiologiques et autres inconvénients digestifs. Dans le cas de la SEP, le système nerveux se trouvent attaqué de tout bord tous côtés dans son intégrité.

Le rôle de la vitamine D dans le cas de la SEP est particulièrement intéressant et illustre bien le rôle du système digestif. Cause et effet, elle est actuellement considérée comme un facteur aggravant du déclenchement de la maladie. Toujours basse chez les personnes atteintes, cettevitamine liposoluble quiest en fait une hormone, se retrouve dans l’alimentation et est synthétisée dans l’organisme humain à partir d’un dérivé ducholestérol sous l’action des rayonnements UVB1 du Soleil. Elle intervient dans l’absorption du calcium, du magnésium et du phosphore par les intestins, ainsi que dans leur réabsorption par les reins.D’autre part, elle est un puissant anti-inflammatoire et elle influence plus de 200gènes,et aurait une action de réparation de l’ADN. Elle diminue, point important, la perméabilité intestinale. C’est pourquoi elle est connue pour son effet bénéfique sur la SEP. Dans un pays comme au Canada, se supplémenter en vitamine D n’est donc pas un luxe.

Aussi, si on ne peut pas intervenir sur le virus ni sa réaction croisée avec la myéline, il est possible d’intervenir sur la santé intestinale. Et c’est là l’espoir, car tout un chacun peut être l’acteur de son bien-être en attendant que la recherche trouve une meilleure solution.

Prochain article : La SEP, comment intervenir par l’alimentation ?

Première partie :https://avondalesorchard.ca/sep-le-systeme-immunitaire/

 

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Sources :Émilie et Julien Venesson,David Perlmutter,Société canadien de la sclérose en plaque,Alessio Fasano,Jean Seignalet, Brent Richard, Lynn Levin, M. P. Pender and S. R. Burrows…

Remerciement à mon ami Hossein, photographe, pour m’avoir confiée ses photos si belles, si pures et empreintes de liberté…

Enfant TSA… : – 10 % sur votre 1ère consultation

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Tout le mois de janvier, bénéficiez de 10 % de rabais sur votre première consultation en clinique ou à domicile pour votre enfant TSA (autiste), TDHA, épileptique…

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Connaissez-vous les articles de Nourrir sa santé sur le sujet ?ICI

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L’autisme, de la maladie psychiatrique à la maladie digestive, ou la ”neuronutrition”

Lorsqu’on pose des questions surles selles et la santé digestiveaux parents d’enfants autistes, la plupartvous répondront que leurs enfants ont ou ont eu des problèmes digestifs. Précisons ici qu’il s’agit d’autistes régressifs, c’est-à-dire des enfants nés avec les caractéristiques des dits neurotypiques (bon apgar, développements et comportements normaux, interaction active avec les parents et proches…) jusqu’à l’apparition des premiers symptômes du trouble du spectre autistique (TSA) entre 6 mois et 18 mois. En effet, nombre de ces enfants dès la naissance ou dans les premiers mois présentent des signes de digestion défaillante. Cela va du reflux Å“sophagien aux coliques, en passant par les diarrhées et la constipation, l’un ou l’autre sinon encore en l’alternance. On peut retrouver aussi de l’halitose, des spasmes, des gaz et des mégarectum avec accumulation de selles. Malheureusement, ces problèmes ne sont pas considérés à leur juste valeur et au mieux les parents se verront prescrire des anti-reflux, des laxatifs, des fibres… et une panoplie de médicaments.

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Or, selon de nombreuses recherches menées particulièrement aux États-Unis, en Europe et depuis peu à Toronto, la question digestive semble au cÅ“ur du développement du TSA. Comment est-ce possible ? Ce trouble est encore considéré par la médecine comme étant d’ordre psychiatrique et traité comme tel par une armada de spécialistes. Je ne vous ferai pas le cours sur la dysbiose intestinale et la porosité. Mais il s’agit bien du cÅ“ur du sujet. C’est ainsi que les études ont ainsi mis en lumière que ces enfants n’avaient pas le même microbiote que les neurotypiques. Par exemple, le professeur Ian Lipkin de l’Université de Columbia, New York, a découvert que la bactérie Sutterlla serait retrouvée dans 85 % des enfants autistes mais absente chez les neurotypiques. Il fait partie de ces nombreux chercheurs qui ont ainsi sérieusement commencé à travailler sur la piste bactérienne et les sujets connexes comme l’impact des antibiotiques.

C’est un vaste sujet qui implique autant le foie, l’absence de détoxification normale et les métaux lourds, la prolifération de levure, la transformation des macronutriments par les bactéries pathogènes en toxines chimiques comme la caséomorphine ou l’acide prioponique, leur passage à travers la paroi intestinale par le flux sanguin puis la perturbation le fonctionnement du système nerveux comme la production du collagène et de la myéline ou encore l’oxydation des acides gras… C’est triste à dire mais ces enfants sont totalement intoxiqués par une alimentation qu’ils ne sont pas capables de digérer, un peu comme un cerveau perdant sa lucidité sous l’effet de l’alcool. Si leur santé générale est ébranlée, leur développement est gravement hypothéqué.

Ces enjeux m’interpellent comme nutrithérapeute. Je n’ai rien inventé. Des médecins cliniciens et chercheurs reconnus, comme Dr Natasha Campbell-McBride en Suisse ou Dr Bernard Rimland (Austim Research Institut en Californie), travaillent sur ces sujets tous les jours depuis de nombreuses années. Ils mobilisent autour d’eux chercheurs, parents et professionnels pour faire avancer la recherche et la prise en charge. Pour ma part, c’est peut-être parce que j’ai côtoyé toute ma jeunesse ces enfants ou que j’ai vu des amis totalement désemparés face au diagnostic, mais je trouve navrant que les parents ne soient pas informés de cette voie thérapeutique au même titre que la nécessité de leur offrir un accompagnement en orthophonie ou en ergothérapie.

Les médecins québécois ne présentent pas ces informations alors que jusqu’à 70 % des enfants verront une amélioration des symptômes avec une prise en charge nutritionnelle précoce. Certains appellent ça de la ”neuronutrition”, donner au cerveau l’alimentation dont il a besoin pour bien fonctionner! Un jour, nous pouvons espérer que la recherche génétique sur le lien cerveau-intestin-microbiote nous amènera vers la Médecine personnalisée de l’autisme comme le soutient Dr Alessio Fasano. Nous pourrons ainsi passer de 70% d’amélioration de la condition autistique à 100%.

En attendant, je considère qu’il est majeur de donner à ces enfants autant une meilleure qualité de vie qu’un intestin en santé. Quelques parents québécois ont témoigné des résultats plus que positifs obtenus pour leurs enfants comme Madame Nathalie Champoux (Être et ne plus être autiste, Ed. FIDES, sorti le 2 octobre dernier). Ils sont rares car peu connaissent cette option. Les plus curieux restent aussi peu nombreux à tenter l’aventure d’une diète adaptée. Car c’est tout l’enjeu, un protocole lourd et minutieux incluant une alimentation de ”type hypotoxique” aussi appelée DAN ou GAPS et des différents cures et traitements le tout encadré par un coaching serré pour assurer les meilleures conditions de réussite. Comme disait Dr Seignalet, ”10% d’erreur, c’est 90 % de problème”, c’est donc une aventure qui demandera aux parents plus que des modifications accessoires de leur panier d’épicerie. C’est un engagement total.

Cette caractéristique digestive et intestinalede l’enfant TSA se retrouve également chez l’enfant épileptique, dyslexique, dyspraxique et hyperactif (TDHA). C’est pourquoi un protocole similaire néanmoins adapté à chaque enfant est mis en place avec succès.

Conférence : Soigner son microbiote pour nourrir sa santé, samedi 15 octobre 2016

A poster with hands forming a heart and the words " dinner son microbiologie pour nourrir sa salon ".


Dans le cadre du Salon du bien-être de Montréal, le samedi 15 octobre à 15h00, je donnerai une conférence portant sur la santé et ses liens avec le système digestif.

Rejoignez-moi aussi au kiosque 73 toute la journée de samedi et dimanche. Nous pourrons échanger sur vos défis et besoins.

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Résumé

Soigner son microbiote pour nourrir sa santé

L’hygiène de vie, l’alimentation occidentale, le recours fréquent aux médicaments comme les antibiotiques sont autant d’éléments qui nuisent à la santé digestive. Si les déséquilibres et la perméabilité intestinale, la mauvaise assimilation, la prolifération de bactéries pathogènes, de levures ou de parasites en sont les conséquences évidentes, leurs impacts sur la santé sont trop souvent négligés.

Or, la recherche a mis en évidence les liens entre l’intestin et le cerveau et continue tous les jours d’expliquer l’impact de la santé intestinale sur l’apparition de maladies inflammatoires, de troubles du système nerveux comme l’autisme ou l’hyperactivité, la dépression, ou encore sur la santé immunitaire (sinusite chronique, allergie…).

La conférence vous permettra de comprendre comment vous pouvez agir par votre alimentation pour améliorer votre santé digestive et par le fait même devenir l’acteur de votre bien-être.

Lieu : Collège André-Grasset, 1001, Crémazie Est, Montréal, Métro Crémazie.

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Participez au tirage de Nourrir sa santé

A poster with three different colors and the words tirage


A l’occasion de la participation de Nourrir sa santé au Salon de l’autisme du Québec 2016, un tirage de 3 prix sera organisé en collaboration de Valérie Laville, ostéopathe et La Table en bois.

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Info pratiques : Du 30 septembre au 1er octobre 2016, Place Forzani, 4855 Louis-B.-Mayer, Laval, QC H7P 6C8

Rendez-vous au kiosque 215 !

Parce qu’un bedon en santé aide une tête à mieux fonctionner !

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Pourquoi nourrir son cerveau ? Choisissez vos aliments

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Pourquoi nourrir son cerveau ? Et comment choisir vos aliments ?

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Saviez-vous que les neurones (cellules nerveuses de votre cerveau) ont une longévité ”extrême”.. Ils peuvent vivre et fonctionner de manière optimale durant toute la vie d’un individu soit près de 100 ans !

Par contre, les neurones ont perdu la capacité de se diviser (contrairement aux autres cellules du corps) et donc de se reproduire. Cela signifie que s’ils sont détruits (cf un accident cardiovasculaire, un coup à la tête lors d’un sport de contact…), qu’ils sont endommagés (cf une alimentation défaillante, abus de médicaments, de drogues…), qu’ils sont privés de nutriments nécessaires à leur fonctionnement (alimentation pauvre en vitamines et minéraux, acides gras essentiels et protéines, mais riche en graisses saturées et en sucre), ils ne seront pas remplacés.


Exception : l’épithélium olfactif (cellules nerveuses liées aux odeurs) et certaines régions de l’hippocampe qui contiennent des cellules souches jouant un rôle avec l’apprentissage et la mémoire.


Chez l’embryon, c’est 500 000 neurones à la minute qui sont formés les 4 premiers mois de la gestation. Entre zéro et 4 ans, les neurones augmentent de façon considérable.


C’est pourquoi nourrir de manière optimale son cerveau n’est pas une question réservée aux ”grano” et autres fous de l’alimentation mais cela concerne directement tout un chacun au quotidien. Cela explique aussi pourquoi notre alimentation moderne hyper inflammatoire crée de nombreux troubles liés au développement et aux comportements comme l’hyperactivité, le manque de concentration, l’autisme, l’épilepsie, la dépression, les hypersensibilités environnementales… la liste est malheureusement très longue et les enfants sont en première ligne.

Aliments vedettes pour votre cerveau :

La myéline, l’enveloppe composée principalement de lipides servant à protéger les fibres nerveuses,doit disposer de bons gras. Les grasoméga 3 sont une source à privilégier. Ils préviendront un affaiblissement des membranes protectrices des neurones et la déstabilisation de la chimie du cerveau. Les oméga-3 d’origine marine sont beaucoup plus efficaces que ceux d’origine végétale pour la santé du cerveau.

les poissons gras comme le thon, le saumon, la truite, le maquereau et la sardine. À consommer de 2 à 4 fois par semaine.

Les antioxydants jouent plusieurs rôles préventifs enempêchant la formation de radicaux libres (des molécules instables qui affectent nos capacités), ils sont gages d’un cerveau en santé. Les petits fruits sont les champions dans cette catégorie. Bleuets, canneberges,mûres, framboises, fraises sont à mettre au menu régulièrement. Les baies de sureau ou de goji sont elles aussi riches en composantes antioxydantes.

A noter, les légumes de la famille des crucifères comptent parmi les bonnes sources d’antioxydants : chou, brocoli, chou-fleursont àconsommer chaque semaine.

Le fer transporte l’oxygène aux cellules, leur permettant ainsi d’effectuer leur travail correctement. En cas de déficience, faiblesse et fatigue affectent les capacités intellectuelles. Les viandes rouges et les abats sont les meilleures sources de fer aisément assimilable. Toutefois, le soya – tofu ou haricots cuits – est une bonne source végétale de fer. Comme le fer de source végétale est moins assimilable, il est recommandé de prendre au même repas une source de vitamine C (poivron, kiwi, fraises, agrumes, brocoli…).

Bon appétit !

Les antibiotiques, la mort de vos intestins

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Les antibiotiques, la mort de vos intestins! et ceux de vos enfants.

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Votre intestin est rempli d’une vie incroyable qui pèse plus de 2kg. Il s’agit de bactérie ou aussi appelé flore intestinale.

Il est important de savoir queles bébés reçoivent à leur naissance la flore intestinale de leur maman. Ils sont mis en contact avec elle lors de leur passage dans le canal de naissance. Leurs voies digestives, jusque-là stériles, sont ensemencées. Une mère avec une flore déséquilibrées transmettra de fait celle-ci à son enfant. Il est donc essentiel de prendre soin de sa santé intestin avant et pendant la grossesse. Pour les bébés nés par césarienne, ce sont malheureusement les bactéries du milieu hospitalier qui s’installent, ce qui peut expliquer leur plus grande tendance aux allergies.

Or,dès le plus jeune âge, nos enfants sont aujourd’hui massivement exposés à des traitements par antibiotiques qui déciment leur flore intestinale. Antibiotique signifie contre la vie. De même, « en utilisant un désinfectant, le délicat équilibre bactérien s’effondre. Un grand nombre de micro-organismes meurent, laissant la place à d’autres parfois plus virulents », explique Pascale Hanssens des Hôpitaux Robert Schuman (Luxembourg). C’est malheureusement ce que nous faisons trop souvent, etnous ignorons la gravité des conséquences pour nous :

Une étude américaine parue en juin 2012 dans le Journal of allergy and clinical immunology a montré que les personnes de la communauté Amisch, une population des Etats-Unis qui vit dans des fermes traditionnelles sans sanitaires, sans électricité, sans eau courante et sans antibiotiques, développent dix fois moins d’asthme et de maladies allergiques… et d’autisme.

Plus de 200 maladies liées à des problèmes de flore intestinale ! C’est ce que révèle une synthèse d’études scientifiques*. Voici un aperçu de cette terrible liste :

“¢Des maladies digestives chroniques comme la constipation, la maladie cÅ“liaque, la perméabilité intestinale, le syndrome du côlon irritable, la maladie de Crohn…

“¢Des maladies inflammatoires (y compris les allergies)

“¢Des maladies liées au métabolisme comme le diabète, l’hypertension, l’obésité

“¢Des maladies de la peau comme l’acné, l’eczéma, les dermatites, l’herpès, le psoriasis

“¢Des maladies infectieuses comme les diarrhées, rhume, grippe, gastro, infections au Clostridium difficile ou à H. pylori

ҢDes cancers, en particulier celui du c̫lon

*http://www.greenmedinfo.com/substance/probiotics

Cela met en perspectivel’importance, surtout pendant les traitements aux antibiotiques et autres désinfectants, de veiller à fournir à notre corps de bonnes bactéries, et de tout faire pour en favoriser la réensemencement dans nos intestins.

La nutrithérapie travaille en premier lieu sur la santé digestive et l’équilibre de votre flore pour améliorer votre santé générale.

Sucre : articles et promotion

A poster with chains and the words " nous vous chaines du sud ".


 

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Spécial : Le sucre, ce poison qui vous aime tant…

Vouloir se libérer su sucre estle thème de ma nouvelle promotion (voir plus bas) et une excellente résolution de ce printemps pour Nourrir sa santé !

Voici ci-après deux articles également publiés sur ma page corporative www.facebook/Nourrir-sa-sante et un autre sur la candidose.

Pour ceux qui veulent se défaire de leur dépendance au sucre, une promotion jusqu’au 15 juin 2016 !

Libérez-vous pour nourrir votre santé !

 

Trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention (TDAH) et l’effet du fructose
Voici un article très intéressant qui ne peut qu’encourager à diminuer pour ne pas dire bannir le sucre de l’assiette des enfants… et celle des adultes.
Le sucre impacte jusqu’à 20 000 gènes au point de favoriser l’apparition de nombreuses maladies. On connaît celles liées au métabolisme cf diabète, obésité. Mais de plus en plus études parlent désormais du lien avec l’Alzheimer, l’autisme, l’hyperactivité etc.
Le sucre comme le fructose se retrouvant partout et même dans les aliments pour bébé, cuisiner soi-même est un gage de sûreté car vous pouvez choisir chacun des ingrédients. Et les fruits alors ? C’est vrai que le sucre des fruits est le fructose. Toutefois, grâce aux fibres, le fructose ne passe pas de la même façon dans le sang. N’oubliez pas, un fruit c’est naturel ce qui n’est pas le cas d’un sucre issu d’un procédé industriel!

 

Le cancer et le sucre
Le biologiste allemand Otto Heinrich Warburg a mis en évidence le métabolisme des cellules cancéreuses et leurs dépendances au sucre. Grâce au scanner PET dont on se sert pour détecter le cancer, il est possible de mesurer les régions qui consomment le plus de glucose. Or, une région présentant une consommation excessive de glucose, a de grande chance d’être atteinte d’un cancer.

Cette information est très intéressante puisqu’elle démontre notre rôle et pouvoir à diminuer, à tout au moins, le risque de cancer. Certes, le sucre est l’élément de base du métabolisme de toute cellule. Même le gras que vous mangez, sera transformé en quelque sorte en glucide absorbable pour être métabolisé par les cellules. Toutefois, l’alimentation nord-américaine et occidentale en générale est bourrée de sucre. Et cela ne fait qu’augmenter depuis que l’on a créé l”angoisse” du gras.

Comment le sucre intervient-il ? Il se trouve que pour absorber le sucre, le corps sécrète de l’insuline qui s’accompagne de la libération d’une molécule appelée Insulin-like growth factor-1 (IGF) qui, à son tour, participerait à la croissance des cellules cancéreuses ainsi qu’à leur invasion sur les tissus voisins. D’autre part, l’IGF augmenterait l’inflammation, un autre facteur qui contribuerait à stimuler la croissance des cellules cancéreuses. Tout un cercle vicieux !

On pourrait ainsi qualifier l’alimentation occidentale de procancer. Les farines blanches, le sirop de maïs élevé en fructose, le pain blanc, le riz instantané, les céréales sucrées, les pâtes trop cuites, les barres tendres, les pouding commerciaux……….. ces aliments déclenchent une production d’insuline élevée en raison de leur index glycémique élevé.

Nourrir sa santé, c’est d’abord faire des choix éclairés à l’épicerie. Un petit conseil pour éviter des aliments hautement nuisibles à bien des égards. Faites le tour du supermarché (légume, fruit, viandes) mais n’entrez pas dans les allées. Elles ne contiennent que des aliments transformés bourrés de sucre !

La candidose, un problème très courants chez mes clients

La prolifération de Candida albicans est le résultat d’un déséquilibre de la flore intestinale. La surconsommation d’antibiotiques et une alimentation trop riche en sucres en sont bien souvent les origines. En effet, une alimentation riche en glucide (sucre) va permettre à cette levure de prospérer voir même devenir dominante dans le microbiote intestinal. Et, comme Candida albicans se nourrit exclusivement de sucre, sa consommation favorise la prolifération de ce champignon aux dépens des autres bactéries.

Les symptômes de cette infection sont extrêmement variés et diffèrent d’une personne à l’autre : fatigue, surtout après les repas, coup de pompe, faiblesse de la mémoire, envie d’aliments sucrés, bouche pâteuse le matin, suée soudaine sans avoir fait d’effort physique, congestion et écoulement nasal, ballonnements et production excessive de gaz, constipation chronique, diarrhée, vaginite, démangeaison rectale, démangeaisons cutanées, acné, fissures cutanées, pellicules, chute de cheveux, douleurs musculaires, allergies en tout genre et pour de plus en plus d’aliments…

Il est souvent difficile de faire le diagnostic de cette maladie car Candida albicans fait partie de la flore intestinale normale. C’est le fait qu’elle devienne dominante qui pose problème. Il existe néanmoins quelques tests cliniques qui permettent de la suspecter.

Que faire ? Le traitement est simple maisassez contraignant. Il faudra agir sur deux plans : d’une part, affaiblir le champignon en le privant de nourriture (cf éliminer les sucres de votre alimentation) ; d’autre part, le combattre en consommant certaines aliments et médicaments antifongiques.

Pour mettre en place d’une telle diète, il est conseiller de sefaire aider. Vous devez conserver une alimentation équilibrée. Mais surtout Candida albicans ne se laisse pas faire. Crise de nettoyage, rage de sucre… voici des réactions normales auxquelles vous pouvez faire face. Se faire expliquer, aider et accompagner est un gage de réussite dans une telle démarche. C’est le rôle d’une nutrithérapeute comme moi et des services de Nourrir sa santé.

 

La promotion :

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28 novembre : prochain atelier sur la santé intestinale et l’alimentation chez l’enfant autiste : des pistes d’action pour les parents!


28 novembre : prochain atelier sur la santé intestinale et l’alimentation chez l’enfant autiste, des pistes d’action pour les parents !
Réservez dès maintenant votre place. (fiche d’inscription ci-jointe)

Merci à tous les participants de l’atelier de ce 24 octobre. Vous étiez un groupe formidable, dynamique et participatif. Nous avons eu en plus deux témoignages spontanés de parents concernant les effets positifs sur la condition de leurs enfants obtenus grâce à la diète adaptée (type GAPS ou DAN) qu’ils ont commencé dernièrement.C’est vraiment motivant de constater des améliorations significatives en aussi peu de temps.

Merci à Mme Diali Nunes Mankwe pour cette photo.A green background with a white border.A green background with a white border.