Monter à bord d’un avion ou découvrir de nouveaux horizons peut être une source de stress pour les personnes aux prises avec des restrictions alimentaires en raison d’une maladie (ex. cÅ“liaque…), d’une allergie ou d’une intolérance alimentaire. Si on ne se souhaite jamais crampes, diarrhées ni un choc anaphylactique, en vacances encore moins ! Les complications liées à ces réactions peuvent parfois rendre les voyages pénibles, notamment dans des pays dont on ne parle pas la langue.
Aussi un seul conseil pour ne pas s’empêcher de voyager en toute tranquillité: prévoir et prévenir.
1ère étape à risque l’avion.
- Valider les aliments qu’il est possible d’apporter avec soi.
- Prévenir la compagnie aérienne d’une demande de repas médical (ex. sans gluten)
- Se renseigner afin de connaître la politique d’encadrement concernant l’auto-injecteur d’adrénaline et prévoir en conséquence sa prescription. Toute personne concernée doit garder sa trousse d’urgence en cabine: antihistaminique, corticoïdes per os, bronchodilatateur, deux kits d’adrénaline auto-injectable(avec attestation médicale en anglais). Enfin, il est recommandé d’informer le personnel de bord et surtout d’avertir à la moindre réaction.
2ème étape le pays
- Quelles sont les habitudes alimentaires du pays ? Il est plus facile de manger sans gluten et sans lait au Vietnam qu’en France. Mais les arachides y sont omniprésentes… Même en France l’utilisation d’huile d’arachide dans les restaurants est très fréquente. Se renseigner est la clé.
- Faites une liste de plats non ou moins risqués. Cela orientera vos choix plus facilement le moment venu ainsi que la discussion avec le serveur.
- Faites-vous un voyage en solo, de groupe ou en ”tout inclus” ?
Le buffet du resort peut être une source de contamination croisée élevée pour un allergique mais aussi une offre de choix de plats plus grande que lors d’un voyage de groupe avec les repas déjà programmés. Certains complexes comme Disney offrent aussi des restaurants adaptés.
En version solo à l’hôtel ou en B&B, c’est une vigilance personnelle à développer. Dans tous les cas, être muni d’une fiche en anglais et dans la langue locale sur laquelle est inscrite le nom de l’allergène, sa photo et une phrase ”Je suis allergique à …”, est recommandée.
Enfin, la location d’appartements munis d’une cuisine permet la préparation de ses propres repas et de contrôler encore plus le risque.
- Choisissez bien le moment de votre repas. Allez au restaurant en plein période d’affluence ne vous permettra pas d’avoir toute l’attention du personnel en service et en cuisine.
- Il est possible de mettre un bracelet médical qui identifie l’aliment problématique. Mais dans le cas d’un pays exotique, il ne sera pas nécessairement utile.
Dans tous les cas, le risque zéro n’existe pas. Souvent qu’autrement, les erreurs viennent de l’ignorance. Par exemple, l’allergie aux arachides n’est pas connue au Vietnam. Si vous en parlez, vous ferez face à des visages très surpris. Alors, n’oubliez pas: prévoir et prévenir !