Voici un résumé en images de l’hiver et du printemps 2023
Une année de verglas, d’abord en janvier puis au printemps
Janvier a été un mois de verglas et de glace. Puis Il a neigé. C’est beau, vraiment beau. Mais, on pense à nos arbres… À côté de la maison, on a un prunier Toka plié tel un roseau. On ne peut rien faire juste attendre la fin de l’hiver.
Sauf que le printemps n’a pas été mieux. Encore une fois, le verglas s’est invité. En avril, l’état de situation est le suivant : on s’en sort pas si mal. Cela aurait pu être pire. Il faut regarder le côté positif. On pleure de majestueux arbres comme des érables, brisés et étêtés autour de la maison et sur notre terre. 4 arbres sont tombés sur la clôture du verger. Ce sera notre priorité aujourd’hui. Le tempo du tracteur est déchiré. Notre serra a un trou causé par une branche, heureusement réparable. Par contre la serre a été inondée. La pompe n’a pas pu se mettre en marche en raison de la coupure d’électricité. Mes semis de la semaine dernière sont donc foutu. Mais mais… pas de dégâts sur la maison, ni sur le garage, ni au tracteur et ni aux arbres fruitiers ! Yeaiii Même les arbres fruitiers enveloppés* ( situés autour de la maison) ont bien résisté (*contre les chevreuils; résolution 2023 finir la clôture du terrain de la maison). La visite du verger hier soir nous a mis du baume au cœur. Il va bien. Aujourd’hui, c’est opération tronçonneuse (scie à chaîne en québécois), ramassage et jus de bras. On est toujours sans électricité. Vive le poêle à bois et la génératrice.
Durant l’hiver, c’est la période où on ne sait rien. Comment va le verger ? Aucune idée, il est sous la neige. Le froid est-il supportable ? Aucune idée, c’est au printemps que nous verrons si les bourgeons sortent. Voilà c’est la trêve hivernale du verger. Et pourtant on se sent si impatient.
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En mars, voici l’article mettant en vedette notre ferme et ses principes fondateurs. Publié à l’occasion de la Journée de la francophonie dans le The Glengarry News. Une série de portraits de franco-ontariens, surtout des femmes, qui mènent leurs projets dans la région. Merci à la journaliste Laura Peck d’avoir si bien compris l’essence du Le Verger d’Avondale / Avondale’s Orchard
C’est aussi le temps de planifier la saison des marchés. Cette année ce sera à nouveau de Cornwall Kinsmen Farmer Market, le Pioneer Museum Harvest Festival et le Williamsburg Festival. On oublie la manucure et on prépare les semis.
Je récolte la plupart de mes graines. Plus exactement celles qui peuvent se former en libre pollinisation. Ce font des espèces dont le caractère est fixé, qui sont adaptées à l’environnement local et bien plus résistantes. Les graines se ramassent au cours de la saison ou à l’automne pour la plupart. Et il y a celles comme les échinacées qui peuvent être nettoyées plus tard au besoin. Il suffit de couper la fleur sèche. Mais ramasser des graines demande beaucoup de patience et de minutie, un peu de technique et un excellent entreposage. Ah aussi, il faut de bons yeux !
Avril
Nous avons contacté un éleveur de mouton et lui avons proposer de tester sa laine comme paillage. On fait du circulaire. On valorise des produits économiquement non rentables. Le paillage naturel (paille, brf, feuilles, coupeaux de bois. ..) du sol a de nombreux avantages. Nous voulons essayer cette année une solution alternative comme la laine de mouton. Un voisin producteur de viande d’agneau nous a donné la laine. 300 ! C’est aussi un test de débouchés potentiels pour lui puisque la laine n’a actuellement aucune valeur commerciale.