Menace contre la santé de votre cerveau ?

A tree with the silhouette of a person in it.


La santé de votre cerveau va bien ? Et vous ne vous sentez pas concernés par la question ! Peut-être avez-vous raison. Je vous invite toutefois à prendre quelques minutes pour vous en assurer. Cela ne coûte rien.

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1ère étape : Tester vos facteurs de risque de développer une maladie cérébrale et/ou neurologique. (2 minutes)

Lisez et répondez de façon spontanée en notant sur une feuille vos ”vrais” et vos ”faux” pour chaque affirmation.

  1. Je mange du pain (n’importe lequel)
  2. Je bois du jus de fruit (n’importe lequel)
  3. Je mange plus d’une portion de fruit par jour.
  4. Je remplace le sucre par du sirop d’agave.
  5. Lorsque je marche, je suis rapidement essoufflé(e).
  6. Mon taux de cholestérol est inférieur à 1,50g/l.
  7. J’ai du diabète.
  8. Je suis en surpoids.
  9. Je mange des pâtes et du riz (toutes qualités confondues).
  10. Je bois du lait.
  11. Je ne pratique pas régulièrement une activité physique.
  12. Il y a plusieurs cas de troubles neurologiques dans ma famille. (voir liste après)
  13. Je ne prends jamais de supplément de vitamine D.
  14. J’ai une alimentation pauvre en matière grasse.
  15. Je prends des statines.
  16. J’évite de consommer des aliments riches en cholestérol.
  17. Je consomme des boissons gazeuses (zéro calorie ou non).
  18. Je ne bois pas de vin.
  19. Je bois de la bière.
  20. Je mange des céréales (n’importe lesquelles).

Maintenant que vos ”vrai” et faux” sont bien notés, répondez àla question de la 2è étape. Puis, seulement, vous pourrez valider vos résultats !

2è étape : Souffrez-vous de l’une de ces maladies ou troubles ? Et vos proches ?

  • autisme, TDHA, épilepsie, dyspraxie,
  • trouble de l’attention et de la concentration, de la mémoire (Alzheimer…),
  • sclérose en plaque,
  • déficit cognitif,
  • anxiété, stress chronique, insomnie, dépression,
  • trouble de l’humeur, schizophrénie,
  • maux de tête, migraines chronique, acouphène,
  • diabète,
  • maladie inflammatoire (cf arthrite…),
  • trouble intestinaux (SII, intolérance alimentaire dont le gluten, maladie digestive comme cÅ“liaque…),
  • surpoids et obésité,

Résultats : rien n’est perdu, rien n’arrive au hasard, mais tout se transforme !*

Si vos résultats sont :

– Vous n’avez aucun ”vrai” et vous ne souffrez d’aucune maladie, il y a d’excellente chance que vous ne soyez jamais concerné(e) par un trouble ou une maladie cérébrale ou neurologique. Une bonne nouvelle. Continuez à prendre soin de vous !

– Vous avez répondu une fois ”vrai”, votre risque augmente maison ne partira pas en peur.

– Si vous pétez des scores avec les ”vrais”, votre risque est d’autant élevé.

– Si vous atteignez 10 ”vrai”, le risque se transforme en probabilité certaine. Toutefois tant que ces troubles ne sont pas déclenchés, vous pouvez prévenir et changer la ”done”. Mais agissez maintenant sans plus attendre. L’âge, le mode de vie, la pollution généralisée, l’alimentation industrielle/OGM/dévitalisée… jouent encore plus contre vous.

– Vous avez au moins répondu au moins un ”oui” à la 2è étape. Alors vous êtes déjà concerné(e) par une atteinte cérébrale et/ou neurologique. Sachez que votre risque est maintenant une réalité. Et j’en suis bien désolée.

Par ailleurs, il n’est jamais trop tard. Nourrir sa santé ne cautionne aucune fatalité. Chaque jour, des témoignages de personnes ayant changé leur condition nous le rappellent. La neurologie humaine dispose d’une grande qualité, sa plasticité. Il est possible de récupérer des fonctions et voir même d’un handicap léger. Seulement, vous devez agir prestement en mettant en place dès maintenant les conditions gagnantes pour vous garantir une chance de vivre bien, sans nécessairement devenir une pharmacie ambulante,de nombreuses années.

Voici ce que conclut le Pr Henri Joyeux

Les affections nerveuse ne dépendent pas uniquement de prédispositions génétiques.

Une bonne alimentation et une activité physique régulière ont un rôle préventif prouvé.

Vous pouvez identifier celles de vos habitudes qui présentent un danger.

 

Devenez l’acteur de votre bien-être cérébral et neurologique avec Nourrir sa santé.

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Cet article est inspiré, écris et tiré de la préface signé par le Pr Henri Joyeux du livre du Dr David Perlmutter, neurologue, Ces glucides qui menacent notre cerveau.

* Merci M. Lavoisier de nous inspirer encore !

 

Les meilleures sources de fer chez l’enfant

A child is playing with a teddy bear.


Les meilleures sources de fer pour l’enfant afin d’éviter l’anémie

Il existe 2 formes de fer: le fer hémique et le fer non hémique.

Le fer hémique est facilement absorbé par le corps de votre enfant. Ellese retrouve uniquement dans les fibres musculaires animales : la viande et le poisson. Généralement, il est connu que plus une viande est rouge, plus celle-ci en est riche.

Le fer non hémique est moins bien absorbé que le fer hémique.

Sources de fer hémique:
Sources de fer non hémique:
  • Boeuf
  • Agneau
  • Porc
  • Veau
  • Abats (foie, coeur, rognons…)
  • Dinde et poulet (la viande brune en contient plus)
  • Poissons et fruits de mer
  • Céréales à déjeuner ou pour bébé (enrichies en fer)
  • Pâtes alimentaires, riz, semoule de maïs, farine de blé et autres produits céréaliers (faits avec des farines à grains entiers ou enrichies)
  • Légumineuses (lentilles, pois et haricots)
  • Noix et graines (à éviter en raison du risque d’étouffement)
  • Légumes vert foncé à feuilles
  • Oeufs

Les seuls enfants nés prématurément devraient prendre des suppléments jusqu’à l’âge d’un an. Informez-vous auprès de votre pédiatre. Les enfants nés à terme naissent avec une réserve de fer. Le lait maternel ou les préparations pour nourrisson enrichies de fer leur en fournissent, mais leurs réserves s’épuisent tout de même vers l’âge de 4 à 6 mois. C’est pour cette raison que Santé Canada recommande maintenant d’introduire la viande, le tofu et les autres substituts dès 6mois.

Comment assurer un bon apport en fer et bien absorbé ?

  • Offrez une alimentation variée et équilibrée
  • Lors de l’introduction des aliments complémentaires à 6mois, commencez avec des aliments riches en fer: céréales pour bébé enrichies et viandes et substituts. Si vous commencez avant, vous pouvez commencer par les légumes.
  • Offrez des aliments riches en fer au moins 2fois par jour à votre enfant et variez les sources.
  • Lors d’un repas végétarien, il est important d’inclure une source de vitamineC pour accroîtrel’absorption du fer : poivron, tomate, navet, chou-fleur, brocoli, chou de Bruxelles, pamplemousse, clémentine, mandarine, fraise, framboise, kiwi, melon et mangue.
  • Dans les recettes, remplacez une partie de la farine par la même quantité de céréales pour bébés enrichies de fer.
  • Évitez d’offrir des quantités excessives de produits laitiers à votre enfant. Riches encalcium, ils nuisent à l’absorption du fer.

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Sources :

Naître grandir

Santé Canada

Extenso

 

Mon assiette et moi – groupe de parole

A picture of some tea bags and cups.


Alimentation et émotion, un rapport souvent complexe

Depuis quelques temps, vous êtes plusieurs à me faire part des difficultés, défis ou enjeux que vous viviez autour de l’alimentation. La nourriture n’est pas seulement un carburant. Elle sert aussi à nous soigner, à apaiser, à distraire, à séduire, à récompenser et même à punir… Dans une démarche d’amélioration sonmeilleure hygiène de vie et nutritionnelle, eu égard aux raisons qui l’ont initiées, alimentation et émotion s’entremêlent souvent dans un rapportcomplexe.
Un groupe de parole apporte, alors, un moment d’arrêt particulièrement bénéfique. Iloffre aux participants un temps de parole, de partage, et cesans jugement, pour reprendre sa respiration et retrouver son élan. Cela devient aussiune occasion d’apprentissage grâce à l’écoute et aux techniques, pourrenouer avec les sensations alimentaireset le plaisir,proposées en introduction de chaque séance.
Je voudrais tester pour certains / valider pour d’autres votre intérêt quant à la création d’un nouveau groupe de parole sur le thème de ”Mon assiette et moi” – édition 2017. Plusieurs personnes ont participé en 2016 aux séances. Vous pourrez lire leurs commentaires plus bas.
Groupe de 5 à 6 personnes
7 séances
Fréquence : toutes les 2 à 3 semaines, pas de séances les jours fériés ou les longues fin de semaine ou celle de vacances de la relâche…
Durée d’environ 1h30 maximum 2h
Coût de 80 $ – paiement complet lors de l’inscription
Début prévu pour la semaine du 27 février 2017
222, de Castelnau Est, Montréal, Métro Jean-Talon ou De Castelnau : autour d’un thé dans une ambiance relaxe et intime.
Reçu d’assurance
Un rabais de 10 % sur votre prochaine consultation (possible de le transférer à un ami ou un parent)
Deux questions pour vous !
Vous êtes intéressé(e) : oui/non
Si oui, souhaiteriez-vous avoir les séances…?
– un soir de semaine vers 19h
– le dimanche vers 17h : oui/non
Pour envoyer votre réponse et vous inscrire : [email protected]
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J’ai beaucoup appris et ai déjà commencé à mettre en pratique certains des conseils/idées qui avaient émulé lors de la séance(…). J’y vais pas à pas.Je vous remercie encore pour tout. Et j’espère avoir la chance de participer à une autre session de ce genre dans le futur!
Merci pour la soirée d’hier, ce fut vraiment aidant et ça m’a fait un grand bien! Ça m’a vraiment orienté vers ce que je voulais vraiment! J’ai aussi été étonné par (…) qui a accueilli ma souffrance face à mon parcours…
Je n’ai jamais vu ni penser à mes défis alimentaires de cette façon. Cela m’a fait réalisé plein de chose. Je me stresse moins maintenant quand je ne respecte pas ma diète. En fait, je pense que j’ai compris pour la 1ère fois le mot gratitude. C’est pas seulement pour les autres, c’est aussi envers soi-même. J’ai bien hâte à la prochaine séance. Merci.
C’est différent des autres groupes que j’ai pu faire. C’est à la fois structuré mais pas trop. Tout le monde a de la place et prend pas celle de personne. J’ai découvert aussi que je n’étais pas seule et ça me fait du bien.
Moi je dois changer mon alimentation et je pense que j’étais un peu en colère de devoir le faire. C’est dur et pas toujours simple pour moi. Je n’aime pas cuisiner. Alors les idées du groupe sont vraiment encourageantes. Je me suis dis en sortant de la rencontre, franchement (…) t’es capable, y’a pas de raisons. Cela a été pour moi une bonne grosse dose de courage. Je me sens encore toute boostée.

Médicaments + complément + aliments : au secours les intéractions

A plate with two pills on it and the words " nourrir sa sante ".


Combien d’entre nous ne se sont pas méfiés un jour en prenant des médicaments des interactionspossibles avec des suppléments et/ou des aliments ?

Or, certains aliments et compléments perturbent les concentrations moléculaires du médicament dans l’organisme. Cela aura pour conséquence de provoquer une diminution ou une augmentation de son effet, et modifier ainsi la réponse thérapeutique.

 

En voici quelques une :

  • fer et calcium sont à éviter maiseffet bénéfique entre lefer et la vitamine C.*
  • calcium/ produit laitier et antibiotiques :deux familles d’antibiotiques, soit les quinolones et les tétracyclines, lorsque mélangées à ce nutriment, créent un mélange moléculaire insoluble. Les molécules antibiotiques n’étant pas absorbées, elles ne produisent aucun effet thérapeutique.*
  • calcium/produit laitier et Syntroid pour la thyroïde : idem.*
  • calcium/produit laitier et Fosamax contre l’ostéoporose : idem*
  • La pelure et le jus des pamplemousses contiennent une molécule qui a la propriété de bloquer une enzyme qui agit comme un filtre des cellules intestinales. Conséquence : le médicament peut se concentrer dans l’organisme, ce qui entraîne des effets secondaires et toxiques. Particulièrement dangereux dans le cas de médicaments contrele cholestérol comme le Lipitor.
  • Certains légumes riches en vitamine K (action coagulante), comme le chou de Bruxelles et le brocoli, doivent être évités avec desmédicaments anticoagulants comme le Coumadin : risque de thrombose.**
  • l’alcool et anxiolytique ne font pas bon ménage. L’alcool est un dépresseur du système nerveux central. A éviter avec des anxiolytiques, des antidépresseurs ni des hypnotiques (cf somnifère).

* Notez qu’un intervalle de 2 à 3 heures entre la prise du médicament et l’aliment suffit!
**Il est très important de cesser toute consommation ces aliments proscrits pendant toute la durée du traitement.

La meilleure attitude est la prévention :il vaut toujours mieux demander conseil à son médecin ou à son pharmacien avant de prendre un médicament ou un complément. Ce sont des conseils précieux à garder à portée de main.

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Source :

Extenso

Une pilule, une granule

Passeport santé

Santé Canada

 

 

Mauvaise haleine, au secours…

A close up of an onion on the table


Vous puez de la g… ?Votre interlocuteur garde toujours ses distances ? Voir recule quand vous vous approchez ?

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Peut-être votre haleine n’est-elle pas fraîche; un détail qui tue socialement et professionnellement.

Parce que sivous vous brossez les dents régulièrement, ne fumez pas, n’avez pas mangé un shish kebab sauce à l’ail… peut-être devriez-vous lire ce qu’il suit et changer quelques habitudes.

Qu’est-ce qu’il vous fait puer du gosier ? Petit palmarès :

N. 1 :les bonbons !On les achète pour se rafraîchir, mais certains contiennent de l’Appenzell. A long terme l’Appenzell donne mauvaise haleine.

N.2 : Lesucre (des bonbons par exemple). Il permet la prolifération de certaines bactéries dans votre bouche qui rejettent des composés sulfurés volatils qui sentent vraimentmauvais.

N.3 : Une mauvaise digestion des produits laitiers.Il s’agit dans ce cas d’un des symptômes d’intolérance. Seule solution : l’exclusion. Rencontrez votre nutri préférée pour aider à les substituer.

N.4 : Certains régimes comme ceux richesen protéines (cf l’ammoniac) ou ceuxpauvres en glucides (cf la cétose ouhaleine de fruit pourri). Il s’agit souvent d’effet secondaire transitoire. Ouf !

N.5 : Vous oubliez deboire de l’eau!Conséquence : une bouche sèche et pâteuse qui offre un milieu idéal pour la prolifération des bactéries.

N. 6 : Vous oubliez de respirer profondément. Encore une histoire de bactéries (anaérobies cette fois) qui voient leur chance de se développer dans votre bouche.

N. 7 : Une histoire d’hormones : parait-il que les niveaux d’Å“strogènes bas lors des menstruations a pour effet de diminuer la production de salive.CQFD.

N. 8 : Lors d’un jeun comme celle du matin pour plein de raisons énoncées plus haut. Dans ce cas, il ne faut pas trop s’inquiéter.

N. 9 : Les bains de bouche qui contiennent de l’alcool.Pourquoi ? parce qu’ils assèchent la bouche. Alors oubliez le cercle vicieux des bains de bouche frénétiques.

Sclérose en plaque : -10 % sur votre 1ère consultation

A person sitting on the ground with their feet crossed.


Tout le mois de février, bénéficiez de 10 % de rabais sur votre première consultation ”Traiter la sclérose en plaque” qu’elle ait lieu en clinique ou à domicile !

Pour devenir l’acteur de votre bien-être, nourrissez votre santé !

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Avez-vous lu les trois derniers articles de Nourrir sa santé sur la sclérose en plaque?

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438 492 4987

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Remerciement à mon ami Hossein, photographe, pour m’avoir confiée ses photos si belles, si pures et empreintes de liberté…

La sclérose en plaque, comment intervenir par l’alimentation ?

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La sclérose en plaque est une maladie qui fait frémir… classée dans les auto-immunes, le corps s’attaque à lui-même, plus précisément à son propre système nerveux, et la médecine moderne n’a aucune solution à proposer. Fatalité ? Impuissance ? Peut-être, peut-être pas. Notre connaissance de cette maladie montre des voies fort prometteuses avec la 3e médecine, celle d’Hippocrate, l’alimentation !

*Troisième partie*

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Une maladie comme la sclérose en plaque requiertune prise en charge globale. Cela part du mode de vie et va jusqu’à l’alimentation en passant bien entendu par les médecins et spécialistes pour leurs parties spécifiques.

Concernant le volet naturel de la prise en charge, votre naturo&nutrithérapeute Nourrir sa santé vous offrira un ”protocole” complet. Par exemple, le mode de vie dont le stress, la tabagisme et l’alcool, les bains de soleil et de mer, l’activité physique ainsi que la qualité du sommeil feront partie des éléments discutés et pour lesquels des interventions pourront être mis en place. Sans un mode de vie sain, toutes les bonnes intentions peuvent devenir soit nulles soit partiellement bénéfiques. C’est donc un point incontournable.

L’alimentation, quant à elle, deviendra le cÅ“ur de la démarche. Comme on l’a vu dans les deux articles précédents (références plus bas), les choix et le mode d’alimentation peuvent précipiter l’apparition d’une telle maladie comme cela peut être le cas pour l’autisme, la polyarthrite rhumatoïde, la sclérodermie, la maladie de Crohn, la colite ulcéreuse…

Maiscomment intervenir par l’alimentation ? Certes, ce n’est pas simple et cela demandera autant des efforts que de la persévérance. Par contre, les bénéfices sont tellement intéressants que finalementcela en vaut la chandelle. Et puis, qui a dit qu’une diète adaptée devait être monotone ? Ou insipide ? La créativité a tout à fait sa place comme le plaisir du palais.

Lapremière étape est de revenir à l’essentiel. Cuisinez vous-même vos aliments; choisissez des produits non transformés, frais, si possibles biologiques. Revenez aux recettes simples de ”nos grand-mères” ou de votre culture culinaire traditionnelle, qui mijotaient doucement.Exit la nourriture industrielle et toxique, le sucre et les gras trans, friture… redécouvrez le goût du vrai et du simple.

Dites bye bye aux aliments inflammatoires que sont par exemple le gluten et la caséine. Depuis Jean Seignalet, les bénéfices sur les maladies auto-immunes et du système nerveux d’une telle diète sont très bien connus. Votre thérapeute peut vous donner toutes les consignes et surtout valider les bonnes pratiques en cuisine, éléments souvent fort négligés.

Invitezles gras, les saturés comme les non saturés, comme de vieux amis à votre table. Sans dire que vous implantez avec votre thérapeute une diète cétogène, lesassiettes des années 2000 contiennent trop peu de gras pour nourrir un cerveau. Par contre, réapprenez à les cuisiner sainement, c’est là une différence majeure.

Nourrissez votre système par un programme nutrithérapeutique adapté à vos besoins età la condition de la SEP. Un bilan complet et une analyse minéraux et métaux de vos cheveux constituent des outils précieux pour le préciser avec justesse au cas de chacun.

Enfin, plusieurs diètes sont connues pour leur effet sur la SEP. Les appliquer seules comme une recette magique me dérange profondément. C’est oublier que chaque individu est unique et peut en ce sens avoir une sensibilité alimentaire propre. Ainsi, parmi mes clients, certains verront d’autres aliments retirer de leur diète car ils ne leurs conviennent pas. Un test de sensibilité et de porosité intestinale pourra même être réalisée si la diète d’élimination ne suffit pas.

C’est pourquoi il est important d’être accompagné dans une telle démarche. Ce n’est pas si compliqué mais ce n’est pas si simple quand on est seul. Internet fourmille d’informations contradictoires; je rencontre tant de clients perdus et à bout de souffle qui ont enligné les erreurs en pensant faire bien. Pour soutenir la démarche, des menus, des recettes, des cours de cuisine, des visites au marché, des conseils pour les voyages ou visites de famille pourront soutenir la personne dans la découverte de son nouveau monde culinaire.

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Première partie :https://avondalesorchard.ca/sep-le-systeme-immunitaire/

Deuxième partie :https://avondalesorchard.ca/sep-intestin-alimentation/

 

Sources :Émilie et Julien Venesson,David Perlmutter,Société canadien de la sclérose en plaque,Alessio Fasano,Jean Seignalet, Brent Richard, Lynn Levin, M. P. Pender and S. R. Burrows…

Remerciement à mon ami Hossein, photographe, pour m’avoir confiée ses photos si belles, si pures et empreintes de liberté…

Sclérose en plaque : l’intestin et l’alimentation, facteur de risque et point de départ

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La sclérose en plaque est une maladie qui fait frémir… classée dans les auto-immunes, le corps s’attaque à lui-même, plus précisément à son propre système nerveux, et la médecine moderne n’a aucune solution à proposer. Fatalité ? Impuissance ? Peut-être, peut-être pas. Notre connaissance de cette maladie montre des voies fort prometteuses avec la 3e médecine, celle d’Hippocrate, l’alimentation !

*Deuxième partie*

 

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L’intestin, comme première barrière immunitaire, fait 85 % du travail. Pourtant, il est tellement mal traité par la vie moderne qu’il se trouve impliqué dans de nombreuses maladies auto-immunes auxquelles n’échappe pas la SEP. Il faut dire que l’intestin est une voie ouverte sur l’extérieur et que l’échange entre l’extérieur et l’intérieur du corps y est assez intense. Si c’est par là que les nutriments peuvent passer, c’est aussi par là que virus, bactéries et autres agents pathogènes tentent de se frayer un chemin. Mais la nature étant bien faite, l’intestin est (normalement) bien armé pour y faire face. Sauf que…

Nous ne sommes plus en 1900. Et à force d’antibiotique, le médicament AINS, de junk food, d’antibactérien et anti – tout, d’alimentation morte (hybridation, OGM, pesticide, engrais chimique, stérilisation, radiation, chlore et fluor, aliments et diètesans gras, riche en sucre…), pollution et métaux lourds, la liste est trop longue, l’intestin voit ses armes défaillir. Ses bactéries qui composent son microbiote, sont perturbées et laissent la place à d’autres qualifiées de pathogène; ses cellules épithéliales agressées et ses jonctions serrées détruites ne jouent plus leur rôle de muraille de Chine; ses anticorps totalement affolés et sur-réactifs deviennent moins présents pour se concentrer dans le système sanguin… En bref, cette porosité intestinale devient la porte ouverte auxmaladies jusque-là rares et désormais communes dont le système nerveux est la première cible.

Il est désormais communément admis que de nombreuses personnes atteintes par la SEP présentent des troubles digestifs évidents et que, parmiceux dits asymptomatiques, la porosité intestinale peut être aussi confirmée. Un des moyens de le vérifier est un test de zonuline (Nourrir sa santé peut vous aider à effectuer ce test validé par un laboratoire). Ce modulateur intervient dans l’intégrité des jonctions serrées gardant les cellules épithéliales intègres. Son rôle est primordial : il agit comme un garde frontière qui s’assure que les bactéries, virus, anticorps ne passent pas dans le sang.Parmi les facteurscontribuant à la libération de la zonuline, le blé, le déficit de vitamine D, les médicaments, la gastroentérite… en font partie.

A cela va s’ajouter une sensibilité génétique qui est propre à chaqueindividu, voir à chaque famille. Ainsi, dans le cas d’une perméabilité intestinale, la personne augmente son risque de réaction à un antigène (une protéine alimentaire, une bactérie…) et de déclencher la réaction en chaîne menant à une maladie auto-immune. Or, l’allergie croisée est au cÅ“ur des avancées de la recherche sur la SEP. Un système immunitaire déjà surexcité par la confusion entre la protéine de la myéline et ce qui croit être le virus de l’herpès 4, ne peut pas réagir de façon appropriée face à l’arrivée d’aliments non ou mal digérés, de bactéries pathogènes et de levures, de métaux lourds non éliminés par l’intestin et le foie… Il n’est pas disponible pour faire son travail tout occupé qu’il est à combattre un pseudo-ennemi. Il s’en suit un affaiblissement immunitaire général.

Ces aliments non ou mal digérés vont ainsi passer la barrière épithéliale et libérer dans le sang des protéines inflammatoires, des toxines ou autres morphines (cf caséomorphine et glutéomorphine) dont les effets délétères sont désormais bienconnus pour le système nerveux central. Il devient la première cible comme dans l’autisme régressif (voir les articles de Nourrir sa santé), la polyarthrite rhumatoïde, l’Alzheimer… A s’ajoute la mal-absorption des nutriments et micronutriments, la prolifération de bactéries, les rages de sucres, les débalancements physiologiques et autres inconvénients digestifs. Dans le cas de la SEP, le système nerveux se trouvent attaqué de tout bord tous côtés dans son intégrité.

Le rôle de la vitamine D dans le cas de la SEP est particulièrement intéressant et illustre bien le rôle du système digestif. Cause et effet, elle est actuellement considérée comme un facteur aggravant du déclenchement de la maladie. Toujours basse chez les personnes atteintes, cettevitamine liposoluble quiest en fait une hormone, se retrouve dans l’alimentation et est synthétisée dans l’organisme humain à partir d’un dérivé ducholestérol sous l’action des rayonnements UVB1 du Soleil. Elle intervient dans l’absorption du calcium, du magnésium et du phosphore par les intestins, ainsi que dans leur réabsorption par les reins.D’autre part, elle est un puissant anti-inflammatoire et elle influence plus de 200gènes,et aurait une action de réparation de l’ADN. Elle diminue, point important, la perméabilité intestinale. C’est pourquoi elle est connue pour son effet bénéfique sur la SEP. Dans un pays comme au Canada, se supplémenter en vitamine D n’est donc pas un luxe.

Aussi, si on ne peut pas intervenir sur le virus ni sa réaction croisée avec la myéline, il est possible d’intervenir sur la santé intestinale. Et c’est là l’espoir, car tout un chacun peut être l’acteur de son bien-être en attendant que la recherche trouve une meilleure solution.

Prochain article : La SEP, comment intervenir par l’alimentation ?

Première partie :https://avondalesorchard.ca/sep-le-systeme-immunitaire/

 

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Sources :Émilie et Julien Venesson,David Perlmutter,Société canadien de la sclérose en plaque,Alessio Fasano,Jean Seignalet, Brent Richard, Lynn Levin, M. P. Pender and S. R. Burrows…

Remerciement à mon ami Hossein, photographe, pour m’avoir confiée ses photos si belles, si pures et empreintes de liberté…

Sclérose en plaque, quand le système immunitaire se trompe de cible !

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La sclérose en plaque est une maladie qui fait frémir… classée dans les auto-immunes, le corps s’attaque à lui-même, plus précisément à son propre système nerveux, et la médecine moderne n’a aucune solution à proposer. Fatalité ? Impuissance ? Peut-être, peut-être pas. Notre connaissance de cette maladie montre des voies fort prometteuses avec la 3e médecine, celle d’Hippocrate, l’alimentation !

*Première partie*

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Rappel, définition de la SEP selon la Société canadienne de la SEP

Le Canada affiche le plus haut taux de sclérose en plaques du monde, comptant plus de 100 000 personnes atteintes de cette maladie, selon les estimations. Alors qu’elle est le plus souvent diagnostiquée chez de jeunes adultes âgés de 15 à 40 ans, la (SEP) se manifeste aussi chez des enfants et des adultes d’âge mûr.

La sclérose en plaques est actuellement considérée comme une maladie auto-immune qui s’attaque au système nerveux central (cerveau, moelle épinière et nerfs optiques). Elle prend pour cible la myéline, gaine protectrice des fibres nerveuses, provoquant de l’inflammation qui entraîne souvent la détérioration de cette substance. La myéline est essentielle à la propagation de l’influx nerveux. Si elle n’est que légèrement détériorée, l’influx se transmet sans trop d’interruptions. Par contre, si la détérioration est importante et si la myéline est remplacée par du tissu cicatriciel, l’influx peut être complètement bloqué, et les fibres nerveuses risquent d’être elles-mêmes altérées.

Mais pourquoi le système immunitaire s’attaque-t-il au système nerveux central ?

Actuellement l’hypothèse de cette maladie qui retient le plus l’attention du milieu de la recherche mondiale est celle d’une forme d’allergie. Elle apparaîtrait lorsque le système immunitaire réagirait à un virus de la famille de l’herpès et confondrait la protéine de ce virus à la gaine de myéline. Cela expliquerait ainsi pourquoi le système immunitaire s’attaque à son propre hôte.

Pour bien saisirle phénomène, il faut comprendre qu’une allergie (de façon ultra résumé) est une attaque lancée par le système immunitaire contre une protéine qu’il considère comme étrangère et donc potentiellement dangereuse pour l’intégrité du corps. Il lance ainsi les anticorps contre la dite-protéine provoquantune réaction inflammatoire (picotement, démangeaison, enflure…).

Après une première réaction, le système immunitaire garde toute sa vie en mémoire cette protéine et réagira à chaque réapparition. C’est un principe de base de l’immunité qui nous sauve chaque jour contre des agressions extérieures (virus, bactérie…). Malheureusement, c’est ce même principe qui va déclencher l’atteinte du système nerveux dans le cas de la SEP.

En effet, quand on a attrapé l’herpès, on ne s’en débarrasse plus! Ce virus quelque peu vicieux reste toute votre vie tapit. Il peut se mettre en dormance, passer inaperçu et devenir asymptomatique. Mais il est là. C’est pourquoi le système immunitaire reste toujours aussi aux aguets en produisant des anticorps. Un coup de fatigue ou une bonne fièvre suffira à déclencher un vilain bouton sur la lèvre. Cela fait ainsi de la SEP une maladie qui ne se guérit jamais dont on peut juste espérer mettre en dormance.

Toutefois, les scientifiques sont longtemps restés dans l’incompréhension : pourquoi l’herpès n’est pas présent dans le système nerveux si ce virus est à l’origine de la maladie ? En fait, c’était peut-être trop simpleou trop évident. L’herpès n’est pas là où il devrait être mais il a créé la réaction initiale. Le système immunitaire confond la myéline avec l’herpès. Cela s’appelle une réaction croisée. C’est un peu la même chose quand une personne allergique aux arachides réagit au noix alors que l’arachide est une lentille ! L’allergie aux noix est ”fausse” mais elle déclenche une réaction semblable et devient tout aussi dangereuse. Le système immunitaire a beau être intelligent, il peut être dupé par une simple ressemblance avec la forme d’une protéine.

Bien entendu, d’autres phénomènes rentrent aussi en compte dans le déclenchement de la SEP. Premièrement, l’herpès, c’est 8 familles de virus. C’est la numéro 4 (virus d’Epstein-Barr) qui est ici en cause, c’est à dire de la mononucléose. Ensuite, vous pouvez l’avoir eu – correction à peu près tout le monde l’a eu- sans nécessairement avoir un jour la SEP. Mais plus on l’a tard, plus le risque augmente. Cela explique la différence entre l’Occident et le reste du monde. Finalement, le monde aseptisé avec force d’antiseptique, antibactérien et cie, nuit, et cela est maintenant connu et reconnu, à la santé humaine.Nous sommes fait de bactéries et nous avons besoin d’elles pour rester en santé.

A cela s’ajoutent au portrait les rôles primordiaux de l’intestin et de l’alimentation. Cela fera l’objet d’un prochain article car nous pouvons agir spécifiquement sur ce point. Enfin, d’autres éléments rentrent aussi en ligne de compte comme la vitamine D faisant du Canada, pays nordique, le premier pays de la SEP dans le monde; ainsi que le mode de vie avec notamment le tabagisme, le plomb, l’obésité, la grossesse chez la femme…

Prochain article : L’intestin et l’alimentation, facteur de risque, point de départ d’une rémission

 

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Sources :Émilie et Julien Venesson,David Perlmutter,Société canadien de la sclérose en plaque,Alessio Fasano,Jean Seignalet, Brent Richard, Lynn Levin, M. P. Pender and S. R. Burrows…

Remerciement à mon ami Hossein, photographe, pour m’avoir confiée ses photos si belles, pures et empreintes de liberté.

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Connaissez-vous les articles de Nourrir sa santé sur le sujet ?ICI

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L’autisme, de la maladie psychiatrique à la maladie digestive, ou la ”neuronutrition”

Lorsqu’on pose des questions surles selles et la santé digestiveaux parents d’enfants autistes, la plupartvous répondront que leurs enfants ont ou ont eu des problèmes digestifs. Précisons ici qu’il s’agit d’autistes régressifs, c’est-à-dire des enfants nés avec les caractéristiques des dits neurotypiques (bon apgar, développements et comportements normaux, interaction active avec les parents et proches…) jusqu’à l’apparition des premiers symptômes du trouble du spectre autistique (TSA) entre 6 mois et 18 mois. En effet, nombre de ces enfants dès la naissance ou dans les premiers mois présentent des signes de digestion défaillante. Cela va du reflux Å“sophagien aux coliques, en passant par les diarrhées et la constipation, l’un ou l’autre sinon encore en l’alternance. On peut retrouver aussi de l’halitose, des spasmes, des gaz et des mégarectum avec accumulation de selles. Malheureusement, ces problèmes ne sont pas considérés à leur juste valeur et au mieux les parents se verront prescrire des anti-reflux, des laxatifs, des fibres… et une panoplie de médicaments.

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Or, selon de nombreuses recherches menées particulièrement aux États-Unis, en Europe et depuis peu à Toronto, la question digestive semble au cÅ“ur du développement du TSA. Comment est-ce possible ? Ce trouble est encore considéré par la médecine comme étant d’ordre psychiatrique et traité comme tel par une armada de spécialistes. Je ne vous ferai pas le cours sur la dysbiose intestinale et la porosité. Mais il s’agit bien du cÅ“ur du sujet. C’est ainsi que les études ont ainsi mis en lumière que ces enfants n’avaient pas le même microbiote que les neurotypiques. Par exemple, le professeur Ian Lipkin de l’Université de Columbia, New York, a découvert que la bactérie Sutterlla serait retrouvée dans 85 % des enfants autistes mais absente chez les neurotypiques. Il fait partie de ces nombreux chercheurs qui ont ainsi sérieusement commencé à travailler sur la piste bactérienne et les sujets connexes comme l’impact des antibiotiques.

C’est un vaste sujet qui implique autant le foie, l’absence de détoxification normale et les métaux lourds, la prolifération de levure, la transformation des macronutriments par les bactéries pathogènes en toxines chimiques comme la caséomorphine ou l’acide prioponique, leur passage à travers la paroi intestinale par le flux sanguin puis la perturbation le fonctionnement du système nerveux comme la production du collagène et de la myéline ou encore l’oxydation des acides gras… C’est triste à dire mais ces enfants sont totalement intoxiqués par une alimentation qu’ils ne sont pas capables de digérer, un peu comme un cerveau perdant sa lucidité sous l’effet de l’alcool. Si leur santé générale est ébranlée, leur développement est gravement hypothéqué.

Ces enjeux m’interpellent comme nutrithérapeute. Je n’ai rien inventé. Des médecins cliniciens et chercheurs reconnus, comme Dr Natasha Campbell-McBride en Suisse ou Dr Bernard Rimland (Austim Research Institut en Californie), travaillent sur ces sujets tous les jours depuis de nombreuses années. Ils mobilisent autour d’eux chercheurs, parents et professionnels pour faire avancer la recherche et la prise en charge. Pour ma part, c’est peut-être parce que j’ai côtoyé toute ma jeunesse ces enfants ou que j’ai vu des amis totalement désemparés face au diagnostic, mais je trouve navrant que les parents ne soient pas informés de cette voie thérapeutique au même titre que la nécessité de leur offrir un accompagnement en orthophonie ou en ergothérapie.

Les médecins québécois ne présentent pas ces informations alors que jusqu’à 70 % des enfants verront une amélioration des symptômes avec une prise en charge nutritionnelle précoce. Certains appellent ça de la ”neuronutrition”, donner au cerveau l’alimentation dont il a besoin pour bien fonctionner! Un jour, nous pouvons espérer que la recherche génétique sur le lien cerveau-intestin-microbiote nous amènera vers la Médecine personnalisée de l’autisme comme le soutient Dr Alessio Fasano. Nous pourrons ainsi passer de 70% d’amélioration de la condition autistique à 100%.

En attendant, je considère qu’il est majeur de donner à ces enfants autant une meilleure qualité de vie qu’un intestin en santé. Quelques parents québécois ont témoigné des résultats plus que positifs obtenus pour leurs enfants comme Madame Nathalie Champoux (Être et ne plus être autiste, Ed. FIDES, sorti le 2 octobre dernier). Ils sont rares car peu connaissent cette option. Les plus curieux restent aussi peu nombreux à tenter l’aventure d’une diète adaptée. Car c’est tout l’enjeu, un protocole lourd et minutieux incluant une alimentation de ”type hypotoxique” aussi appelée DAN ou GAPS et des différents cures et traitements le tout encadré par un coaching serré pour assurer les meilleures conditions de réussite. Comme disait Dr Seignalet, ”10% d’erreur, c’est 90 % de problème”, c’est donc une aventure qui demandera aux parents plus que des modifications accessoires de leur panier d’épicerie. C’est un engagement total.

Cette caractéristique digestive et intestinalede l’enfant TSA se retrouve également chez l’enfant épileptique, dyslexique, dyspraxique et hyperactif (TDHA). C’est pourquoi un protocole similaire néanmoins adapté à chaque enfant est mis en place avec succès.