Printemps 2021, on plante !

Cet article fait la rétrospective de notre travail de préparation du grand verger. Lire la suite
L’internationalisation de l’agriculture et de l’alimentation a été poussé jusqu’à l’absurde. Tout le monde le sait. Jusque là rien de nouveau. Sauf que la crise a ébranlé le système. Nous sommes dépendants, notre souveraineté alimentaire est en jeu.
Une vidéo de La semaine verte.
Consommons local ! Certes, mais l’absurde ne s’arrête pas à faire venir des fraises de Californie… même les ouvriers agricoles ne sont pas locaux. Nous sommes dépendants de la venue de travailleurs temporaires.
« On produit pour l’étranger, on consomme de l’étranger et on fait venir des travailleurs de l’étranger », dit un paysan québecois. La pandémie ouvrira-t-elle le « grand chantier de l’autosuffisance » et des circuits courts ?
Dans les supermarchés du Québec, il faut parfois chercher longtemps pour trouver un légume local : en hiver et au printemps, à peu près tout vient des États-Unis ou du Mexique. Le climat canadien n’est pas le meilleur allié du producteur maraîcher, bien sûr, mais ce sont surtout les accords de libre échange qui ont transformé l’agriculture québécoise au cours des dernières décennies. Exit la saisonnalité de l’alimentation, les importations permettent de manger les mêmes produits frais toute l’année. En retour, la Belle province s’est spécialisée dans quelques productions destinées à l’exportation, comme le porc et le sirop d’érable. Et le taux d’autosuffisance alimentaire y est tombé de 80 % dans les années 1980 à 33 % aujourd’hui… » (Extrait de l’article)
…«chaque repas nous relie à des millions de personnes qui cultivent, récoltent, transforment, emballent et vendent notre nourriture». Sommes-nous déconnectés de ce que nous mangeons?… »Nous pouvons faire de notre assiette un projet de société »
La crise de la COVID-19 nous fait prendre conscience des limites de la mondialisation de l’alimentation et nous impose un moment pour repenser notre autonomie alimentaire. Sommes-nous capables de nous autosuffire ou sommes-nous vulnérables dans ce domaine?
L’hygiènisme alimentaire qui structure et constitue les fondements de l’organisation d’une industrie alimentaire a généré une peur viscérale des bactéries et a conduit à l’éradication des aliments fermentés de l’assiette quotidienne. Or les aliments fermentés sont essentiels à la santé générale de l’humain en plus d’être une composante d’une alimentation saine et d’être un art gastronomique. Lire la suite